«Je ne suis pas souvent étonné par les enregistrements de musiciens actuels, mais j’ai été sidéré la première fois que j’ai entendu Antonio Faraò dans un de ses récents enregistrements. Ce qui m’a stupéfait, c’est ce que j’ai ressenti à l’intérieur de moi. Il y a tellement de chaleur, de conviction et de puissance dans son jeu. J’ai été immédiatement attiré par sa conception harmonique, la joie de ses rythmes et son sens du swing et la grâce et l’ingéniosité de ses lignes mélodiques d’improvisation. Antonio n’est pas seulement un pianiste mais grand pianiste.» (Herbie Hancock)
Antonio Faraò a depuis longtemps fait ses preuves sur les scènes jazz internationales avec une carrière qui s’étend sur plus de 30 ans et de nombreuses prestigieuses collaborations : Jack Dejohnette, Chris Potter, Franco Ambrosetti, Daniel Humair, Gary Bartz, Lee Konitz, Steve Grossman, Billy Cobham, Mike Clark, Bireli Lagrène, Dennis Chambers, Claudio Fasoli, André Ceccarelli, Ivan Lins, Jeff “Tain” Watts, Ira Coleman, Benny Golson, Von Freeman, Chico Freeman, Miroslav Vitous, John Abercrombie, Didier Lockwood, Giovanni Tommaso, Billy Hart, Lenny White, Eddie Gomez, Bob Berg, Joe Lovano, Dave Liebman, Wayne Shorter, Johnny Griffin, Richard Galliano, Al Jarreau, Marcus Miller, Kurt Elling, Branford Marsalis, Charles Tolliver, Toots Thielemans, Christian Mc Bride, George Garzone… Il est né dans une famille de musiciens. Sa mère peintre et son père batteur de jazz, il a grandi en écoutant des grands noms du Jazz tels que Benny Goodman, Count Basie, Duke Ellington, Frank Sinatra et Ella Fitzgerald. De son environnement familial, Antonio Faraò a acquis l’amour du swing. Il a commencé à jouer du vibraphone dès l’âge de 6 ans, puis étudie le solfège et la batterie. Enfin, il s’intéresse au piano et rejoint les cours de Adriano Della Giustina et de Riccardo Risaliti en école classique. Antonio Faraò a été formé au Conservatoire Giuseppe Verdi où il achèvera ses études 8 ans après.
Il a été très influencé au départ par les musiciens de jazz afro-américains ; Oscar Peterson et Errol Gardner furent ses modèles jusqu’à ce qu’il découvre McCoy Tyner, Herbie Hancock, Keith Jarret, Bill Evans, John Coltrane, Miles Davis, Charlie Parker et Thelonious Monk, pour ne citer que les plus marquants. Parmi les musiciens ayant une influence sur lui, il faut mentionner John Williams, célèbre compositeur de musiques de film : ET, Indiana Jones, Stars Wars...
La carrière solo d'Antonio Faraò est riche en succès dès le départ. En 1991 il signe son premier album de soliste et remporte le Premier Prix Nuovi Talenti décerné par la revue Musica Jazz ainsi que le Four Roses Jazz Competition à Milan. Très vite il est invité à participer aux plus importants festivals internationaux en compagnie des plus prestigieux artistes de jazz.
En 1997 il rejoint le quartet d'André Ceccarelli qu'il accompagne lors de nombreuses tournées et avec qui il enregistre 2 albums chez BMG West Side Story et 61:32. En 1998 il remporte brillamment le prestigieux Concours Martial Solal décerné par la ville de Paris. Cet évènement a lancé Faraò encore plus intensément dans les circuits européens du jazz. A la même période, il signe avec le label Enja Records pour trois albums : en 1998, Black Inside avec Ira Coleman et Jeff « Tain » Watts, en 2000, Thorn avec Jack Dejohnette, Chris Potter et Drew Gress, et Next Stories avec Ed Howard, Gene Jackson et Pibo Marquez. En Janvier 2005 il enregistre avec André Ceccarelli et le London Symphony Orchestra au célèbre Abbey Road Studios à Londres la bande originale du film Anthony Zimmer dirigé par Jérôme Salle avec l’actrice française Sophie Marceau. En parallèle Antonio Faraò développe des collaborations musicales avec de prestigieux artistes. Avec le batteur Mike Clark du légendaire groupe Headhunters il enregistre un album live à l'Irridium de New York entouré de Randy Brecker, Donald Harrisson, Christian Mc Bride et Rob Dixon.
En 2010, il sort l’album Domi (Cristal Records/Jando Music) en trio aux cotés de Darryl Hall et André Ceccarelli ; en 2013 l’album Evan (Cristal Records/Jando Music) en quartet avec Joe Lovano, Ira Coleman et Jack Dejohnette ; en 2015 l’album Boundaries chez Universal Verve Italy. En 2016 il rejoint le quartet « all Star » de Didier Lockwood aux cotés d’André Ceccarelli et Darryl Hall et enregistre l’album Open Doors dans lequel il signe deux compositions « Positive Life » et « Ballad for Four ». En 2017 il signe un nouvel album aux frontières de l’electro-jazz dans lequel il invite un cast exceptionnel d’artistes : Marcus Miller, Bireli Lagrène, Didier Lockwood, Manu Katché, Lenny White, Mike Clark, l’acteur hollywoodien Robert Davi… ainsi que les stars interplanétaires du hip hop Snoop Dogg et Krayzie Bone. En 2015 et 2018 il est invité par Herbie Hancock au concert mondial International Jazz Day co-organisé par l’UNESCO et le Thelonius Monk Institute, durant lequel il se produit sur scène avec Brandford Marsalis, Kurt Elling, Wayne Shorter, Marcus Miller… En 2019 il reçoit à Paris le prix PIANOS À QUEUX remis par l’Association des Auteurs Compositeurs Editeurs et Gastronomes. En 2019 il enregistre l'album ASTA (Bonzai) qui réunit quatre formidables jazzmen dont Sylvain Beuf, Thomas Bramerie et André Ceccarelli. En 2020, Antonio enregistre deux nouveaux arrangements en duo avec la pop star internationale Sananda Maitreya pour célébrer le génie de Duke Ellington. Ils collaborent de nouveau un an plus tard pour le titre « Pandora's Plight » dans le nouvel album de Sananda Pandora's PlayHouse qui sort en mars 2021.