Comédien, Aubert Fenoy joue au théâtre dans des créations comme Too Much Fight (derrière les murs) de Frédéric Cherboeuf, ou Jaurès ou le printemps de la parole, écrit et mis en scène par Benoit Guibert, il est très présent au cinéma et à la télévision. Gérard Vergez lui propose de jouer Hubert dans le téléfilm L’Amour fraternel, il participe aux séries telles Le Village français, ou Antigone 34, série policière (personnage récurrent du Lieutenant Ravel) ou encore paraît dans A la dérive, drame social de Philippe Venault tourné récemment en Aquitaine (rôle de Duprez).
Au cinéma, Olivier Dahan lui confie un rôle dans Grâce de Monaco et Xavier Giannoli lui offre celui de Kyril von Priest, artiste dada à l’image de Tristan Tzara, dans Marguerite.
Né à Rouen, Aubert Fenoy a commencé la musique au CNR de Haute-Normandie. Autodidacte, il a appris le piano dès l’âge de 14 ans, l’harmonie et la composition à mesure de ses créations de chansons françaises. A Paris, il a étudié le chant lyrique au Conservatoire du Centre et s'est tourné rapidement vers la comédie. Diplômé d’art dramatique au Conservatoire du 18e arrondissement de Paris avec Jean-Luc Galmiche, on l'a retrouvé rapidement au théâtre, il a joué Bassinet/Tailleur pour dames de Georges Feydeau, Petit/Colza de Karine Serres et Melchior/L’Éveil du printemps de Wedekind. Après quelques pièces comiques, notamment La Posture de l’arbre à fruit de Francisco E. Cunha, il a rencontré Stéphane Tournu-Romain et est parti en tournée dans le sud de la France avec La Légende du Front populaire.
C’est aux côtés de Marion Cotillard, dans La Môme de Olivier Dahan, qu’il a tourné son premier film (rôle de Michel Emer, qui présente sa chanson L’Accordéoniste à Edith Piaf). Son profil atypique de comédien et chanteur l'a mené rapidement à des rôles où le chant est très présent, comme celui de Jules Pasquier/Le Voyage de la Veuve de Philippe Laïk, où il a interprété notamment La Butte rouge, accompagné par Roland Romanelli.
