Baroque et instruments d'époque
Redécouvertes par Pablo Casals en tant que pièces de concert, les Suites pour violoncelle seul de Bach sont comme une « phrase en perpétuel devenir » qui explore tous les registres de l’instrument et passe à travers les différents âges de la vie. Longtemps Sonia Wieder - Atherton, qui s’est formée avec les maîtres les plus illustres, a hésité à les enregistrer. Et puis un jour, il y a quelques années, elle l’a fait.
« Pour moi, jouer les suites de Bach, c’est toujours à un moment ou à un autre voir l’image des mains de Giacometti modelant la terre inlassablement jusqu’à ce qu’apparaisse un visage. Être aux prises avec les suites de Bach est très proche de cela. Il s’agit de creuser la corde jusqu’à ce que naisse la phrase, ainsi que sa respiration juste. Une phrase en perpétuel devenir. Qui n’en finit pas de se faire et de se refaire. Pour les enregistrer longtemps j’ai attendu. Et puis voilà un jour, ou plutôt une nuit, j’ai commencé... » Sonia Wieder-Atherton
Programme
Jean-Sébastien Bach, Suites pour violoncelle n° 4, 5, 1
L'intégrale des Suites de Bach en deux soirées
Si vous souhaitez entendre les autres Suites pour violoncelle seul de Jean-Sébastien Bach jouées par Sonia Wieder-Atherton, rendez-vous le 24 janvier dans la conque acoustique du Théâtre des Quatre Saisons à Gradignan où seront jouées les Suites n°3, 2 et 6. Une occasion unique de découvrir l’œuvre dans son intégralité !
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Autour du concert
Vendredi 23 janvier 17h : rencontre avec Sonia Wieder-Atherton, Station Ausone, en partenariat avec la librairie Mollat.
Ils ont dit :
« La violoncelliste Sonia Wieder-Atherton, personnalité exceptionnelle au répertoire vaste comme un continent et créatrice de saisissantes odyssées musicales et scéniques à travers le temps et l’espace »
« Après les deux premières Suites gravées en 2021, la violoncelliste franco-américaine livre les Suites n° 3 et 4, façonnant peu à peu ce monument de musique pure avec cette force et ce son qui n’appartiennent qu’à elle (…) Sonia Wieder-Atherton nous envoûte une fois de plus »