Opéra | Nouvelle production
De la fragile Petite Sirène d’Andersen à la romantique Rusalka de Dvořák, des fantaisies nautiques hollywoodiennes d’Esther Williams au monde cruel de la natation synchronisée d’aujourd’hui, il n’a jamais semblé facile, pour une jeune fille, de construire sa féminité sans douleur aux abords des bassins de nage. Et, dans l’opéra de Dvořák comme dans les vestiaires de nos piscines modernes, on peut véritablement parler d’une injonction à la féminité, tant la pression exercée sur les adolescentes, au XIXe siècle comme de nos jours, y reste constante, archétypale, et cruelle. En situant cette nouvelle production de Rusalka dans l’univers de la natation synchronisée, cette mise en scène retrace la difficile naissance de la féminité d’une jeune fille fragile, perçue sous son jour le plus émouvant, mais aussi le plus cruel. C’est l’histoire d’une jeune nageuse idéaliste et déterminée. L’histoire d’une petite sirène hypersensible, un rien gâtée, mais terriblement attachante.
Une production initiée par la Région Sud, coproduction Arsud, Opéra de Marseille, Opéra de Nice, Opéra Grand Avignon, Opéra de Toulon Provence-Méditerranée
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Durée
1ère partie : 1 h 40 > 20 minutes d’entracte > 2ème partie : 50 minutes
Ils ont dit
« Nouvelle et indéniable réussite esthétique »
« Un spectacle coloré et brillant »
« La beauté de cet opéra réside dans la puissance évocatrice de la musique de Dvořák »
« …la virtuosité d’Irina Stopinova et la résonance profonde de la voix Wojtek Smilek ont enchanté le public avignonnais »
« Cornelia Oncioiu y affiche un opulent et profond mezzo, aux registres soudés, qui fait surgir des profondeurs sa sorcière femme de ménage »