Un cycle dédié à Beethoven !

Le 20 octobre, place à la toute première symphonie !

Beethoven livre cette première symphonie en pleine maturité : il a 30 ans et il a déjà à son actif quelques chefs-d’œuvre. Créé en 1800, cette première œuvre ouvre le pas aux 8 autres partitions symphoniques.

Le 16 novembre, l’Orchestre jouera la Symphonie n°3 « Eroica », une pièce emplie d’un souffle héroïque indescriptible.

Savez-vous d’où lui vient ce surnom ? À l’origine, cette symphonie était dédiée à Napoléon Bonaparte et aux idéaux de la Révolution française. Mais la symphonie à peine finie, Beethoven apprit le sacre de Napoléon en tant qu’empereur. C’est la désillusion, il raye avec colère sa dédicace. Elle sera finalement dédiée « en souvenir d’un grand homme ». Beethoven à travers cette symphonie souhaitait retranscrire cet élan de liberté héroïque suite à la fin du régime monarchique avec l’espoir d’un monde meilleur.

Le 2^e mouvement de la symphonie, une marche funèbre, est souvent utilisée et jouée lors de commémorations comme lors de l’hommage aux victimes des attentats du 13 novembre, en France. Elle est parfois jouée aussi pour célébrer la mort d’homme illustre comme pour le décès du président Franklin Delano Roosevelt.

Seulement 6 jours après, c’est la Cinquième symphonie qui retentira dans l’Auditorium.

C’est sans conteste l’une des œuvres les plus célèbres de la musique classique. Tout le monde l’a déjà entendue dans une publicité, au cinéma, dans une série ou encore dans un morceau de musique actuelle, tant les reprises de ce chef-d’œuvre sont multiples.

Créée en 1808, surnommée « Symphonie du Destin », elle acquiert très vite une forte notoriété. Elle est au fil du temps devenue l'une des compositions les plus populaires de la musique classique, reconnaissable dès les premières notes intenses, et est fréquemment jouée et enregistrée.

Après une pause festive avec les fêtes de fin d’année, le cycle reprend avec la grandiose Symphonie n°7.

Composée en 1812, cette symphonie est lumineuse, dansante et brillante. Elle rencontre un franc succès dès sa création. Son 2^e mouvement en a fait la renommée, repris de nombreuses fois au cinéma comme Irréversible de Gaspar Noé (2002), Prédictions d’Alex Proyas (2009), Le Discours d’un roi de Tom Hooper (2010) ou encore X-men : Apocalypse de Bryan Singer (2016).

En mars, vous pourrez écouter la Huitième symphonie lors de deux concerts.

Le premier rendez-vous sera en compagnie du pianiste Bertrand Chamayou à l’Auditorium le jeudi 7 mars ; l’autre à la Salle des fêtes Bordeaux Grand Parc avec une rencontre avec les musiciens à l’issue du concert le vendredi 8 mars.

La Symphonie n° 8  est surnommée la « petite symphonie » en opposition à la « grande symphonie », celle qui la précède de quelques mois, la Symphonie n° 7. C’est aussi une des symphonies les plus courtes avec la Symphonie n°1, moins de 30 min.

C’est la Symphonie n°4, peu jouée par les orchestres, qui clôturera le cycle lors d’un concert événement, en compagnie de Natalie Dessay.

Par son introduction, cette symphonie nous plonge au début dans une atmosphère mystérieuse et silencieuse. Le rythme s'accélère par la suite avec des airs plus joyeux. Dans le 2^e mouvement, c’est une mélodie plus calme qui nous enveloppe dans une émotion sublime et élégante, pour finir sur deux mouvements plus énergiques. Cette œuvre est un bouquet d'émotions en tous sens !

D’autres rendez-vous musicaux avec des artistes invités d’exception

En parallèle de ce cycle symphonique, d’autres artistes rendront également hommage au génie allemand. Dans le cadre du festival l’Esprit du Piano, la jeune prodige Alexandra Dovgan jouera à l’occasion de son récital le dimanche 26 novembre la Sonate n°26 « les adieux ». La grande Elisabeth Leonskaja interprètera les Sonates n°30, 31  et 32. Enfin, le quatuor Hagen vous fera partager le Quatuor à cordes n° 16 op. 135.