Née à Lyon, la soprano Sandrine Buendia, formée au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, obtient en 2012 le Premier prix à l’unanimité du jury. Elle interprète dans différentes productions des rôles aux typologies variées qui lui permettent d’aborder les répertoires allant de la musique baroque à la création contemporaine. Ainsi, ces dernières années, nous avons pu l’entendre sur de grandes et prestigieuses scènes en France et à l’étranger, parmi lesquelles : le Théâtre du Châtelet, la Salle Pleyel, l’Opéra Comique, la Philharmonie de Paris, l’Auditorium de Bordeaux, l’Opéra de Lorraine, l’Opéra de Dijon, l’Opéra de Reims, l’Opéra national de Montpellier...
Ses qualités musicales, la richesse et la souplesse de sa voix, son timbre « fruité » associés à son intérêt pour le théâtre l’amènent à interpréter une vaste palette de rôles. Elle interprète la Deuxième Dame dans La Flûte enchantée, Giannetta dans L’Elixir d’amour, La Bergère/La Pastourelle/La Chauve-souris/La Chouette dans L’Enfant et les Sortilèges (Salle Pleyel), Écho dans Echo et Narcisse de Gluck (Cité de la Musique), Méphisto dans Le Petit Faust d’Hervé, Totte dans Yes de Maurice Yvain, Rosina dans Le Barbier de Séville, le rôle-titre dans Geneviève de Brabant d’Offenbach (Opéra national de Lorraine), le rôle-titre dans Le Petit Duc de Lecocq (Opéra de Reims), Lauretta dans Gianni Schicchi (tournée française), Elle dans La Voix humaine de Poulenc, Catherine dans Normandie de Paul Misraki, Musetta dans La Bohème...
À partir de la saison 2012, l’Opéra Comique la sollicite pour de nombreuses productions et récitals. Elle y tient notamment, le rôle-titre de Cendrillon de Pauline Viardot qu’elle reprendra à Reims et Quimper. L’Opéra-Comique lui propose par la suite la création contemporaine du premier web-opéra : Les Mystères de l’Ecureuil Bleu de Marc-Olivier Dupin (rôles d’Adèle et d’Al Sirbec). Récemment, son interpré-tation de Mimi dans Bohème/Notre jeunesse (version française réécrite par Marc-Olivier Dupin et mise en scène par Pauline Bureau) a été saluée unanimement.
À ces productions lyriques, s’ajoutent de nombreux concerts et récitals de mélodies françaises toujours très appréciés par la critique.
Durant cette même période, Sandrine Buendia assure la création du rôle-titre de l’opéra conte La Jeune Fille sans mains sous la direction musicale du compositeur David Walter et la mise en scène d’Emmanuelle Cordoliani (Opéra de Dijon puis tournée française).
Artiste en résidence au Théâtre Impérial de Compiègne, elle fait la création mondiale du rôle de Célia dans Les Bains macabres de Guillaume Connesson (direction Arie Van Beek, mise en scène de Florent Siaud).
Ces dernières saisons, elle fait ses débuts au Théâtre du Capitole de Toulouse dans le rôle de Despina dans Così fan tutte, elle est Une Musicienne dans Le Bourgeois Gentilhomme (Molière, Lully) avec la Compagnie Jérôme Deschamps, elle incarne Jenny dans La Dame Blanche de Boieldieu (production la Co(opéra)tive) en tournée en France, Parthoenis dans La Belle Hélène à l’Opéra Comique (remplacé par Frasquita dans Carmen dans un spectacle de Michel Fau), récital d’airs de Mozart avec l’Orchestre de Picardie. Récemment, elle chante également Papagena dans La Flûte enchantée à l’Opéra de Rouen, La Baronne dans La Vie parisienne au Théâtre des Champs-Elysées, Opéra de Tours. Parmi ses projets se trouve Anita dans Giuditta de F. Lehar à l’Opéra National du Rhin, Strasbourg.