Largement saluée pour le mélange parfait sa personnalité de scène rayonnante et la pureté de sa voix, la soprano norvégienne Mari Eriksmoen a récemment remporté un triomphe personnel dans ses débuts dans le rôle Mélisande dans Pelléas et Mélisande dans une nouvelle mise en scène pour Opera Vlaanderen et le Grand Théâtre de Luxembourg dirigée par Alejo Pérez, et pour laquelle Forum Opéra a écrit « sa diction française était irréprochable, sa voix comme du cristal, et elle incarne à la perfection la fragilité hypnotisante de cette héroïne ».
Après avoir terminé ses études vocales à Oslo (Académie norvégienne de musique), Paris (Conservatoire national supérieur) et Copenhague (Académie royale danoise d'opéra), Mari Eriksmoen a été invitée à faire ses débuts au Theater an der Wien dans le rôle de Zerbinetta dans Ariadne auf Naxos, marquant non seulement ses débuts professtionneles mais aussi le début d'une relation étroite et continue avec Vienne où elle est depuis lors apparue dans le rôle d’Olympia dans Les Contes d'Hoffmann, Euridice dans L'Orfeo de Monteverdi, Teti dans Le Nozze di Teti e di Peleo de Rossini, Rosina dans Il Barbiere di Siviglia de Paisiello et Agilea dans Teseo de Haendel, en plus de ses représentations de Susanna, Zerlina et Fiordiligi dans la trilogie Mozart-Da Ponte dirigée par Nikolaus Harnoncourt, pour laquelle elle a reçu des éloges. Ses temps-forts à l'opéra incluent également Sophie dans Der Rosenkavalier pour Den Norske Opera, Blondchen dans Die Entführung aus dem Serail au Frankfurt Oper, Festival de Glyndebourne et BBC Proms, La Fée dans Cendrillon production de Damiano Michieletto au Komische Oper Berlin sous la direction d’Henrik Nanasí. Elle affiche également sa grande polyvalence en interprétant Waldvogel dans le cycle épique du Ring sous la direction de Daniel Barenboim au Teatro alla Scala.
La saison 19/20 de Mari Eriksmoen comprend Servilia dans La Clemenza di Tito dans la nouvelle production de Sam Brown au Theater an der Wien, Susanna dans Le Nozze di Figaro à l'Opéra Den Norske et Romilda dans Serse à l'Opéra de Rouen et au Théâtre des Champs-Élysées (annulés Covid 19). En concert, les temps -forts de cette saison incluent le Mater gloriosa dans la Symphonie n ° 8 de Mahler avec l'Oslo Philharmonic sous la direction Jukka-Pekka Saraste, Die Schöpfung de Haydn avec l'Orchestre des Champs-Élysées sous la direction de Philippe Herreweghe(annulés Covid 19), la Missa Solemnis de Beethoven avec l'Orchestre symphonique de la radio suédoise sous la direction de Daniel Harding (annulés Covid 19)et Le Cercle de l'Harmonie sous la direction Jérémie Rhorer, et un programme tout Mozart avec le Royal Scottish National Orchestra sous la direction musicale de Thomas Søndergård et Deutsches Symphonie-Orchester Berlin sous la direction musicale de Raphaël Pichon.
Mari Eriksmoen est fréquemment invitée à chanter Solveig dans Peer Gynt de Grieg et a été acclamée pour la première mondiale d'une nouvelle passion symphonique basée sur la pièce dans une mise en scène de Calixto Bieito intitulée Waiting au Festival international de Bergen 2019. En concert, Mari Eriksmoen est une invitée régulière de l'Orchestre philharmonique d'Oslo, de l'Orchestre philharmonique de Bergen, de l'Orchestre symphonique national danois et de l'Orchestre symphonique de Göteborg. Elle chante dans Le Songe d'une nuit d'été de Mendelssohn sous la direction d’Iván Fischer.
Mari Eriksmoen a enregistré Les Scènes de la vie de Faust de Schumann avec le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks sous la direction de Daniel Harding (Naxos), Blondchen dans Die Entführung aus dem Serail avec l'Akademie für alte Musik Berlin sous la direction de René Jacobs (harmonia mundi) et le Festival de Glyndebourne où elle était dirigée par Robin Ticcadi DVD (Opus Arte), et un premier disque de récital qualifié « en équilibre, élégant et persuasif» (The Guardian) avec des chansons de Grieg, Grøndahl, Wolf et Strauss avec le pianiste Alphonse Cemin (Alpha).
