Monty
Alexander

Piano Invité

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« La plupart du temps, quand je joue de la musique, je peux la sentir et je vois des couleurs. Chaque chanson a sa propre personnalité, sa propre âme et si je ne peux pas la sentir, je ne peux la jouer avec  sentiments. Je ne comprends pas ce qui me différencie, mais j’ai l’impression d’avoir très peu de choses en commun avec les autres. J’ai l’air d’être un personnage étrange. Si mes motivations et mon attitude sont justes, des choses fantastiques se produisent.

J’aime la Jamaïque. J’aime l’Amérique. Je les aime tous les deux ensemble plus que chacune séparément. Je suis fier et privilégié de dire que je viens d’un milieu multiculturel et multiethnique. Le slogan de la Jamaïque est comme le « E pluribus Unum » des États-Unis « sur un grand nombre, une seule personne ». Monty Alexander

Né le 6 Juin 1944 à Kingstown, en Jamaïque, le D Day (le jour du débarquement), un signe du destin et de libération hautement symbolique, Monty Alexander est une légende vivante. Sur les conseils bienveillants du pianiste Wynton Kelly, il quitte sa Jamaïque natale pour s’installer avec sa maman à Miami en 1961, puis à New-York un an plus tard. Il y accompagne régulièrement Frank Sinatra, devient l’ami de Ray Brown, de Milt Jackson et se produit régulièrement dans le mythique club de jazz de Jilly Rizzo. Duke Ellington, Count Basie, Miles Davis ne manquaient pas une occasion de venir voir jouer le jeune prodige. Son immense carrière est une impressionnante histoire de rencontres musicales, Tony Bennett, Nathalie Cole (il assurera la direction artistique de son album en hommage à son père Nat King Cole), Clint Eastwood (il sera le pianiste choisi pour le film Bird en hommage à Charlie Parker), Dizzy Gillespie, Sonny Rollins, Quincy Jones, Ernest Ranglin, Sly and Robbie, Barbara Hendricks, et bien d’autres encore.

 

Mise à jour le : 09/05/2019

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