Nicolas Courjal, élève de la mezzo-soprano Jane Berbié, entre à l’Opéra-Comique, puis à Wiesbaden, participe au Festival de Wexford. Dès lors il se produit à Paris, Opera Bastille, au Châtelet, et dans tous les théâtres français, et à Venise, Macerata, Seville, à Covent Garden, au Japon, aux Choregies d’Orange, à Genève, à Monte Carlo, Lausanne, Moscou, dans tous les grands rôles de basse du répertoire. Il participe aussi à plusieurs créations contemporaines.
Parallèlement il se produit en récital avec Antoine Palloc et en concerts avec les grands orchestres français et aussi au Tchaïkovski Symphony Orchestra de Moscou, à la RTVE Madrid, la Santa Cecilia,l’Orchestre Philharmonique de Bruxelles, le Philharmonia Orchestra London, les Orchestres de Varsovie, de Malmoe et de Aarhus, sous la direction de A.Altinoglu, S.Baudo, J.Conlon, M.W. Chung, C.von Dohnany, C.Eschenbach, V.Fedosseiev, L.Foster, J.Mercier, M.Plasson, A.Pappano, P.Rophée, L Zlatkin, D.Oren, J.E.Gardiner, P.Steinberg, M.Soustrot, F.X Roth, R.Pichon, E.Pekka-Salonen, M.Minkowski, G.Sagripanti, M.Franck, J.Nelson ,M.Tilson-Thomas… Nicolas Courjal a participé à plusieurs enregistrements audio-visuel, notamment « Herculanum » de Félicien David, avec le Palazetto Bru Zane, « Guillaume Tell « et » Carmen » (Covent Garden) , « L’Enfant et les Sortilèges » et « l’Heure Espagnole » de Ravel ainsi que « Les Troyens » avec l’Orchestre de Strasbourg , enregistrement unanimement salué par la critique.
Parmi ses grands succès, citons ses premiers Philippe II, Koenig Marke (Tristan und Isolde), « Les Troyens », Mephistopheles (« Faust » et Damnation de Faust ») , ses débuts dans les Quatre Diables des » Contes d'Hoffmann" ou encore son premier Fiesco dans » Simon Boccanegra, » dans une mise en scène de Leo Nucci , le Vieillard Hebreu de "Samson et Dalila"…
Parmi les futurs engagements de Nicolas Courjal , citons Mephistopheles, de Gounod, à Nice, Gessler (« Guillaume Tell ») aux Chorégies d’Orange , les Quatre Diables des « Contes d’Hoffmann » à Lausanne, et il sera par la suite à l’affiche, en France et à l’étranger, dans de nouveaux grands rôles, en France de Verdi, Boito, Thomas, Gounod , Bartok, Bellini et il se produira également en concert avec le London Symphony Orchestra avec l’Orchestre de Strasbourg dans « Romeo et Juliette », cette fois de Berlioz.
Nicolas vient de triompher dans deux magnifiques rôles, Bertram (« Robert Le Diable ») de Meyerbeer, à La Monnaie de Bruxelles et dans « La Damnation de Faust à l’ Orchestre Philharmonique de Strasbourg dans Mephistopheles (qui a fait l’objet d’un enregistrement Erato)…