Ne jamais rien faire qui n’ait pour buts et moyens l’émotion, la poésie, le cœur ». Cette phrase d’Eugène Ysaÿe est un des points de départ de sa recherche musicale.
Née à Paris en 1988, la violoncelliste franco-belge s’est formée en France puis en Allemagne : auprès de Marcel Bardon à Paris, puis de Stephan Forck, Frans Helmerson et Wolfgang-Emanuel Schmidt à Berlin, Cologne et Weimar.
2014 est un tournant important de sa vie musicale : elle est nommée aux Victoires de la Musique dans la catégorie Révélation Soliste instrumental puis choisie par la radio Musiq’3 – RTBF pour représenter la Belgique au Concours de l’Union européenne de radio-télévision (UER) où elle remporte le 1er Prix et est nommée «New Talent of the Year».
En 2015, Rolando Villazon l’invite dans son émission sur ARTE « Les Stars de Demain » et 2016, elle sort son deuxième album, « Réminiscences », paru chez la Dolce Volta et récompensé notamment d’un CHOC de Classica et d’un ECHO KLASSIK PREIS. En 2017, elle signe un contrat international d’artiste exclusif chez Deutsche Grammophon, devenant la première femme violoncelliste à signer pour la prestigieuse maison de disques.
La saison 2017/18 fut celle de la sortie de son premier enregistrement « Saint-Saëns – Offenbach » pour Deutsche Grammophon avec l’Orchestre National de Lille dirigé par Alexandre Bloch acclamé par la critique internationale. Elle a également crée le premier concerto pour violoncelle de Fazil Say qu’il écrit spécialement pour elle en avril 2018 au Théâtre des Champs-Elysées avec l’Orchestre de chambre de Paris dirigé par Douglas Boyd. En 2018/19 ses engagements la feront jouer avec, entre autre, le Staatsorchester Hambourg sous la direction d’Alondra de la Parra à la Elbphilharmonie, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, l’Academia Santa Cecilia sous la direction de Mikko Franck, le Symfonieorkest Vlaanderen, le Tampere Philharmonic Orchestra, Aachen Symphony Orchestra, les Thüringer Symphoniker…
Elle est régulièrement invitée des plus grandes salles (Théâtre des Champs-Elysées, Bozar, Victoria Hall, Flagey, Jerusalem Music Center, Gasteig etc…) et a déjà collaboré avec de nombreux orchestres comme le Kammerorchester Bremen, l’Orchestre National de Bordeaux, l’Orchestre de l’Opéra de Toulon, la North Czech Philharmonic, le Krakow Philharmonic, le Festival Strings Lucerne, l’Aarhus Symphonie Orchester, l’Orchestre de Massy, l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, le Sichuan Symphony Orchestra, les Young Belgian Strings, le Sinfonia Varsovia, l’Orchestre Philarmonique de Baden Baden, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre de Picardie, le Brussels Philharmonic Orchestra, l’Orchestre Philharmonique Slovaque, l’Orchestre Symphonique de Bretagne, l’Orchestre Lamoureux, l’Orchestre de la Garde Républicaine, l’Orchestre des Nations-Unies etc – sous la baguette de chefs tels Paavo Jarvi, Theodor Guschlbauer, Marc Soustrot, Darrell Ang, Faycal Karoui, Jean-Christophe Ferreaux, Pavel Baleff, Kriistina Poska, Debora Waldman, Giedre Slekyte ou Aziz Shokhakimov…
Elle est très reconnaissante du soutien de différentes fondations comme l’ADAMI dont elle a été Révélation Classique en 2010, la Fondation Banque Populaire Natixis, la Fondation Bleustein-Blanchet pour la Vocation, la DAAD, Villa Musica, AMOPA, LiveMusicNow, la Carl-Flesch Akademie et la Sinfonima Stiftung de Mannheim.
Camille Thomas joue un violoncelle de Ferdinand Gagliano datant de 1788, le « Château Pape Clément », généreusement mis à sa disposition par Bernard Magrez et un archet Eugène Sartory acquis pour elle par la Fondation Roi Baudoin – Fonds Bollandsee.