L’opéra Carmen de Georges Bizet est souvent considéré comme un opéra « national » tant il est populaire et célèbre. Loin d’être léger, il met en scène, de manière violente et tragique, le meurtre d’une femme qui paie le prix de sa liberté et de son indépendance, sans que l’on sache vraiment aujourd’hui si la célébrité de Carmen a fini par défendre la cause des femmes ou si au contraire elle a légitimé ce que l’on a longtemps qualifié de « crimes passionnels ». Aujourd’hui ces féminicides dont le nombre augmente encore posent la question centrale de la possessivité – voire de la possession – de la femme par l’homme. Des enjeux qui concernent autant le monde artistique que le monde de la justice.
Avec la participation de :
- Gwenola Joly-Coz, Première Présidente de la Cour d’appel de Poitiers
- Christine Maze, Bâtonnière honoraire du Barreau de Bordeaux
- Diana Soh, compositrice
- Lucie Leguay, cheffe d’orchestre
- Alexandra Lacroix, librettiste et metteure en scène
- Benoît Sitzia, Directeur de l’Ensemble Ars Nova
Table-ronde modérée par Emmanuel Hondré, Directeur général de l’ONB
Durée : 1 H
Changement de lieu de cette table ronde, qui, pour des raisons de planning technique, passe de l’Auditorium au Grand-Théâtre, salon Boireau. à 18h00, en amont de la représentation du soir.
